« La démocratie transnationale: condition pour la liberté de tous et défi pour toutes les citoyennes et tous les citoyens en Europe »
Université de Neuchâtel
Faculté des lettres et sciences humaines
Espace Tilo Frey 1
2000 Neuchâtel
Salle R.N. 02
Résumé
L’intégration de l’Europe par le marché, par le droit et par la performance économique pourrait s’avérer trop fragile, du fait du caractère « négatif » des acquis, et cela en dépit de l’agression néo-impérialiste de Poutine présentement en cours. L’intégration européenne ne devrait pas seulement promettre plus de liberté aux Européens, elle devrait aussi rendre possible cette liberté pour tous. Pour cela, il faut mettre en place une démocratie transnationale. Sa colonne vertébrale serait une Constitution européenne fédéraliste qui devrait remplacer les traités de l’UE. Une telle Constitution permettrait également l’inclusion de nouveaux États d’Europe du Sud-Est et de l’Est. Elle viserait une intégration européenne « positive » qui chercherait l’unité des États membres à travers le respect de leurs particularités. Mais pour cela, il faut une volonté de réforme que près de la moitié des gouvernements des États membres de l’UE ne sont pas disposés à manifester. À plus forte raison la démocratisation et la fédéralisation deviennent-elles alors une tâche et un défi nécessaires, en leur propre nom, pour les citoyennes et citoyens d’Europe.