Hourya Benthouami
La langue de l’opprimé : Césaire à Shakespeare
Editée pour la première fois par Présence Africaine en 1968, la pièce d’Aimé Césaire, Une Tempête, réécrit et par là-même réinvente doublement La Tempête de Shakespeare : d’abord en réélaborant le rapport colonisé/colon (Caliban/Prospéro) à l’aune de l’histoire de la colonisation des Amériques, ensuite en reformulant le récit shakespearien depuis les luttes des mouvements noirs américains. Les figures de Malcom X et Martin Luther King imprègnent grandement sa « dramaturgie de la décolonisation », et Césaire se pose alors la question suivante : comment le souffle du langage peut-il être un lieu de libération?
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