Nietzsche et Bouddha : à propos de la souffrance

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    Dans son ouvrage publié en 1896, L’Antéchrist le philosophe allemand Friedrich Nietzsche écrit ceci :

    "Les deux faits physiologiques sur lesquels il [i.e. le bouddhisme] repose et qu’il ne perd jamais de vue sont : premièrement une hyperexcitabilité de la sensibilité, qui se traduit par un aptitude raffinée à la souffrance, puis un caractère hypercérébral, une trop longue existence parmi les abstractions et les opérations logiques, au cours de laquelle l’instinct personnel a été désavantagé au profit de l’impersonnel". [1]

    De plus, Nietzsche ajoute dans le même ouvrage :

    "Le bouddhisme est une religion pour hommes tardifs, pour des races débonnaires douces, devenues hypercérébrales, qui ressentent trop aisément la souffrance." [2]

    Interrogeons-nous sur la raison de ces jugements somme toute assez sévères.

     

    Les quatre nobles vérités

    Tout d’abord, nous allons présenter un point essentiel du bouddhisme : les quatre nobles vérités (cattāri ariyasaccāni en Pāli). Elles font partie du premier sermon que Bouddha dispensa devant ses cinq compagnons à Sarnath, près de Bénarès [RĀHULA p. 35]. Les quatre nobles vérités résument très bien la philosophie bouddhiste. Rappelons le contenu de ces quatre nobles vérités tel que mentionné dans le recueil Saṃyutta Nikāya [3]:

    I. Dukkha (दुक्ख):

    "De plus, bhikkhous, voici la noble vérité du mal-être: la naissance est mal-être, le vieillissement est mal-être, la maladie est mal-être, la mort est mal-être, l’association à ce qui est désagréable est mal-être, la séparation d’avec ce qui est agréable est mal-être, ne pas obtenir ce qu’on désire est mal-être; en bref, les cinq accumulations d’attachement sont mal-être."

    Dukkha (दुक्ख), est traduit par ‘mal-être’ ce mot n’a pas d’équivalent exact en français, on peut aussi le traduire par ‘souffrance’, ‘douleur’, ‘peine’, ‘misère’ ‘imperfection’, ‘impermanence’, ‘conflit’, ‘vide’ ou ‘non-substantialité’ [RĀHULA p. 36-37]. La première vérité nous annonce que la naissance, le vieillissement, la maladie, la mort, l’association à ce qui est désagréable, la séparation avec ce qui est agréable, ne pas obtenir ce qu’on désire, est dukkha.

    II. Samudaya (समुदाय):

    "De plus, bhikkhous, voici la noble vérité de l’origine du mal-être: c’est cette appétence menant à la continuation de l’existence, liée à la complaisance et l’avidité, se complaisant ici et là, c’est-à-dire l’appétence pour la sensualité, l’appétence pour l’existence, l’appétence pour la non- existence."

    Samudaya (समुदाय), l’apparition ou l’origine de dukkha. La deuxième vérité nous dit que l’origine, la cause de dukkha est la taṇhā (तण्हा), l’appétence. Ce mot peut aussi être traduit par ‘ardent désir’ ou ‘soif’. Cette notion de soif est intéressante, puisque l’étymologie de ‘taṇhā’ peut être rapprochée du latin ‘torreo’ signifiant ‘rôtir’, ainsi que de l’anglais ‘thirst’ signifant ‘soif’ [BOUDDHA, p. 184]. Le mot taṇhā’ peut dénoter « non seulement le désir et l’attachement au plaisir des sens, à la richesse, à la puissance, mais aussi l’attachement aux idées, aux idéaux, aux opinions, aux théories, aux conceptions et aux croyances [RĀHULA p. 51].

    III. Nirodha (निरोध, « la cessation, l’extinction ») :

    "De plus, bhikkhous, voici la noble vérité de la cessation du mal-être: c’est la disparition complète et cessation de cette même appétence, son renoncement, le désintéressement à son égard, ainsi que la délivrance et le détachement par rapport à elle."

    Nirodha (निरोध) la cessation de dukkha. La troisième vérité nous annonce qu’en renonçant, en se délivrant de la taṇhā, on peut faire cesser dukkha [4].

    IV. Magga (मग्ग, « le sentier ») :

    "De plus, bhikkhous, voici la noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être: c’est cette noble voie à huit composantes, c’est-à-dire la vue correcte, l’aspiration correcte, la parole correcte, l’action correcte, les moyens de subsistance corrects, l’effort correct, la présence d’esprit correcte, et la concentration correcte."

    Magga (मग्ग) le sentier qui conduit à la cessation de dukkha. La quatrième et dernière vérité nous donne la voie pour parvenir à la cessation de dukkha : il s’agit du Noble Sentier octuple (ariya aṭṭhaṅgika magga), composé de 1. la compréhension juste, 2. la pensée juste, 3. la parole juste, 4. l’action juste, 5. les moyens d’existence justes, 6. l’effort juste, 7. l’attention juste, et 8. la concentration juste [RĀHULA, p. 68].

    Mentionnons, en passant, un fait intéressant concernant ces quatre nobles vérités. Celle-ci suivent un schéma médical : 1. description de la maladie, 2. origine de la maladie, 3. possibilité de cessation de la maladie, 4. moyens thérapeutiques devant être employés en vue de la guérison [GUILLON p. 22].

    Il est possible de reconstruire l’argument de Bouddha dans les quatre nobles vérités sous la forme d’un modus tollens :

    (P1) La vie est souffrance (dukkha). (p)

    (P2) Si la vie est souffrance, alors c’est à cause de la taṇhā. (p alors q)

    (P3) Si on fait cesser la taṇhā, alors, on fait cesser la souffrance (dukkha). (non-q alors non-p)

    (P4) On fait cesser la taṇhā. (non-q)

    (C) On fait cesser la souffrance (dukkha). (non-p)

    À l’issue de cette présentation des quatre nobles vérités, nous pouvons constater que le bouddhisme prône la cessation du désir, de la soif (taṇhā), en vue de la cessation de la souffrance. Nous comprenons un peu mieux la raison du jugement négatif de Friedrich Nietzsche. En fait, quel est l’avis de Nietzsche sur la souffrance ?

     

     

    Nietzsche et la souffrance

    Précisons tout de suite que Nietzsche et Bouddha sont d’accord sur un point : tous deux considèrent que la vie est remplie de souffrance. Voici ce que nous dit Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra :

    "La vie n’est que souffrance » – prétendent-ils, et ils ne mentent pas : faites donc en sorte que vous cessiez d’être ! Faites donc cesser la vie qui n’est que souffrance !" [5]

    Néanmoins, là où la philosophie de Nietzsche et le bouddhisme divergent, c’est sur l’évaluation de la vie en fonction de la souffrance. Pour Nietzsche, « la valeur de la vie ne se mesure pas à l’importance relative de la douleur » [CONCHE p. 29], ni à celle du plaisir :

    "Les hommes courageux et créateurs ne conçoivent jamais plaisir et douleur comme ultimes questions de valeur, ce sont des état corrélatifs, il faut, vouloir les deux si l’on veut atteindre quelque chose." [6]

    Nietzsche reconnaît toutefois une valeur instrumentale (extrinsèque) à la souffrance [DELON, p. 164]:

    "Les socialistes désirent établir le bien-être pour le plus grand nombre possible. Si la patrie durable de ce bien-être, l’État parfait, était réellement atteinte, le bien-être détruirait le terrain d’où naissent la grande intelligence et généralement l’individualité puissante : je veux dire la puissante énergie. L’humanité serait trop inerte, une fois cet État réalisé pour pouvoir produire encore le génie. Ne faudrait-il donc pas souhaiter que la vie conserve sa violence, et que forces et énergies sauvages soient sans cesse de nouveau incitées à naître ?" [7]

    Ainsi, la souffrance en tant que valeur instrumentale (extrinsèque), permet « la grande intelligence », « l’individualité puissante » et le « génie », des valeurs nietzschéennes que l’on peut qualifier de ‘perfectionnistes’. De plus, l’adhésion de Nietzsche aux valeurs perfectionnistes est saillante lorsqu’on remarque qu’il aime à citer cette phrase de Maître Eckhart (théologien et philosophe ayant vécu pendant les XIIIème et XIVème siècles) dans Schopenhauer éducateur :

    "L’animal le plus rapide qui vous porte à la perfection est la souffrance." [8]

    Il est clair que pour Nietzsche, la souffrance est une valeur instrumentale. On comprend mieux la réticence de Nietzsche par rapport au bouddhisme, notamment à la troisième noble vérité qui prône la cessation de la souffrance. Pour Nietzsche, la question à se poser n’est pas ‘comment supprimer la souffrance?’ ou ‘quelle est la meilleure philosophie pour arriver à la suppression de la souffrance ?’. Nietzsche ne critique pas le bouddhisme en raison d’une quelconque inefficacité de cette philosophie à supprimer la souffrance (il considère par ailleurs, que cette méthode est efficace). Non, le problème est en amont : pourquoi faut-il supprimer la souffrance ? Pour Nietzsche, il ne le faut pas. La souffrance est créatrice :

    "Hédonisme, pessimisme, utilitarisme, eudémonisme- tous ces systèmes qui mesurent la valeur des choses d’après le plaisir ou la douleur qui les accompagnent, c’est-à-dire d’après des états et des faits accessoires, sont des vues sans profondeur et des naïvetés ; l’homme qui sent en lui des facultés constructives et une conscience d’artiste ne peut que les regarder de haut avec ironie et pitié. (…) Vous voulez, si possible, abolir la souffrance, et il n’y a pas de plus fol possible; il nous semble justement, quant à nous, que nous préférions rendre la vie plus haute et plus difficile qu’elle ne l’a jamais été. Le bien- être tel que vous l’entendez n’est pas pour nous une fin ; c’est la fin de tout, un état qui rend aussitôt l’homme ridicule et méprisable, qui nous fait souhaiter sa disparition. La discipline de la souffrance, de la grande souffrance, savez-vous ce que c’est que cette discipline qui a mené l’homme jusqu’à la cime de son être ? (…) tout ce qui a jamais été donné à l’homme de profondeur, de mystère, de masque, d’esprit, de ruse, grandeur, n’a-t-il pas été acquis par la souffrance, par la discipline de la grande douleur ?" [9]

    "Les deux rengaines qu’ils chantent le plus souvent sont « égalité des droits » et « pitié pour tout ce qui souffre », et ils considèrent la souffrance elle-même comme quelque chose qu’il faut supprimer. Nous, qui voyons les choses sous une autre face, nous qui avons ouvert notre esprit à la question de savoir où et comment la plante « homme » s’est développée le plus vigoureusement jusqu’ici, nous croyons qu’il a fallu pour cela des conditions toutes contraires que, chez l’homme, le danger de la situation a dû grandir jusqu’à l’énormité, le génie d’invention et de dissimulation (l’« esprit »), sous une pression et une contrainte prolongée, se développer en hardiesse et en subtilité, la volonté de vivre se surhausser jusqu’à l’absolue volonté de puissance. Nous pensons que la dureté, la violence, l’esclavage, le péril dans l’âme et dans la rue, que la dissimulation, le stoïcisme, les artifices et les diableries de toutes sortes, que tout ce qui est mauvais, terrible, tyrannique, tout ce qui chez l’homme tient de la bête de proie et du serpent sert tout aussi bien à l’élévation du type homme que son contraire." [10]

    Ces extraits nous présentent très bien l’avis de Nietzsche sur la question de la souffrance. Après cela, nous pourrions nous demander : « Qu’en est-il du bonheur chez Nietzsche ? ». Si le bonheur est une valeur pour Nietzsche, elle n’est pas la plus importante, elle est définie en termes de volonté de puissance :

    "Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est en voie d’être surmontée. Non pas d’être satisfait, mais d’avoir davantage de puissance. Non pas la paix, mais la guerre. Non la vertu, mais la valeur." [11]

    Face à cela, voici ce que nous dit le bouddhisme concernant le bonheur :

    Sāriputta dit une fois : « O ami, le Nirvāṇa est le bonheur. le Nirvāṇa est le bonheur ! » Udāyi lui demanda alors : « Mais, ami Sāriputta quel bonheur cela peut-il être puisqu’il n’y a pas de sensation?» La réponse de Sāriputta (…) : « Qu’il n’y ait pas de sensation, cela même est le bonheur." [12]

    Voici ce que nous pouvons dire, dans les grandes lignes, de l’opposition entre Nietzsche et le bouddhisme, au sujet de la souffrance. Néanmoins, il reste encore une dernière piste à explorer, celle du dernier homme.

     

    Le dernier homme

    Dans la philosophie de Nietzsche, l’homme (au sens d’être humain) qui refuse de souffrir porte un nom : le dernier homme (der Letzter Mensch). De manière succincte, le dernier homme peut être défini comme suit :

    "« Type » d’homme prédominant dans le monde après la mort de Dieu, qui est stérile du point de vue culturel. Il est l’homme le plus méprisable et qui vit le plus longtemps, et il doit être dépassé par le surhomme. Ne pas le dépasser serait synonyme de déclin de l’humanité." [13]

    Nietzsche nous le présente dans ces termes dans Ainsi parlait Zarathoustra :

    "Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne jettera plus par-dessus les hommes la flèche de son désir, où les cordes de son arc ne sauront plus vibrer ! Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos. Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne mettra plus d’étoile au monde. Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. Voici ! Je vous montre le dernier homme. « Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu’est cela ? » – Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil. La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » – disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur. Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s’avance prudemment. Bien fou qui trébuche encore sur les pierres et sur les hommes ! Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement." [14]

     

    Conclusion

    Ainsi nous comprenons mieux pourquoi Nietzsche rejette la doctrine bouddhiste : concernant la souffrance, il pense que l’homme a besoin de la souffrance pour créer, se dépasser, etc. Ceci est très bien illustré par la célèbre phrase de Nietzsche : « Appris à l’École de Guerre de la vie : ce qui ne me tue pas me fortifie. » [15]. Nous avons pu voir que les philosophies de Nietzsche et de Bouddha ont pour point commun de considérer la prédominance de la souffrance dans la vie humaine. Cependant, ces deux philosophies n’évaluent pas la souffrance de la même manière. On se rend compte que le bouddhisme met l’accent sur des valeurs hédoniques comme le bonheur ou la fuite de la souffrance, tandis que Nietzsche favorise des valeurs esthétiques (comme la créativité, le génie), perfectionnistes (la fortification et la perfection), épistémiques (l’intelligence) et vitale (la volonté de puissance).

    Le bouddhisme considère la souffrance comme une valeur négative, il faut fuir la souffrance, la soulager. Nietzsche, quant à lui, considère la souffrance comme une valeur extrinsèque, jamais comme la valeur suprême. On peut, selon lui, désirer la souffrance en vue de se fortifier, de se dépasser, de se perfectionner ou de devenir créatif. Nietzsche ne pense pas que le bouddhisme soit inefficace pour soulager la souffrance, il pense qu’il ne faut pas chercher à la soulager. Nous avons pu voir que Nietzsche et Bouddha sont en désaccord au sujet de la souffrance. Néanmoins, ce n’est pas là leur seul désaccord. Nous aurions également pu parler de leur désaccord au sujet de la volonté, même si nous avons pu en avoir, un avant-goût en parlant du dernier homme, mais c’est une autre histoire !

     

    Références

    [1] NIETZSCHE, F. (1974.), L’Antéchrist, [Paris], Gallimard, 20.

    [2] NIETZSCHE, F. (1974.), L’Antéchrist, [Paris], Gallimard, 22.

    [3] Canon Pali, SN 56.11, Dhammacakkappavattana Sutta, http://www.buddhavacana.org/fr/sutta/samyutta/ma ha/sn56-011.html, (consulté le 18.02.20).

    [4] Canon Pali, SN 56.11, Dhammacakkappavattana Sutta, http://www.buddhavacana.org/fr/sutta/samyutta/ma ha/sn56-011.html, (consulté le 18.02.2022).

    [5] NIETZSCHE, F. (1983), Ainsi parlait Zarathoustra, [Paris], Le livre de poche, 1983, p. 60.

    [6] NIETZSCHE, F. (1979.), Œuvres philosophiques complètes, (vol. 12 : automne 1885 – automne 1887), Paris, Gallimard, p. 319.

    [7] NIETZSCHE, F. (1995.), Humain, trop humain, [Paris], Le Livre de Poche, I, 235.

    [8] NIETZSCHE, F. (1922.), Schopenhauer éducateur, [Paris], Mercure de France, 4.

    [9] NIETZSCHE, F. (1979), Par-delà le bien et le mal, Paris, Union Générale d’Éditions, 225.

    [10] NIETZSCHE, F. (1979), Par-delà le bien et le mal, Paris, Union Générale d’Éditions, 44.

    [11] NIETZSCHE, F. (1974.), L’Antéchrist, [Paris], Gallimard, 2.

    [12] RĀHULA, W. (1961), L’enseignement du Bouddha, d’après les textes les plus anciens, Paris, Éditions du Seuil, p. 67.

    [13] HERNÁNDEZ ARIAS, J. R. (2016), Nietzsche, Paris, Apprendre à philosopher, p. 149.

    [14] NIETZSCHE, F. (1983), Ainsi parlait Zarathoustra, [Paris], Le livre de poche, 1983, Le prologue de Zarathoustra, 5.

    [15] NIETZSCHE, F. (1974), Crépuscule des idoles, Paris, Gallimard, Maximes et traits, 8.

     

    Bibliographie

    BOUDDHA, (2004) : Le Dhammapada, [Paris], Albin Michel. Buddha-vacana.org, http://www.buddha-vacana.org/fr/sutta/sutta.html.

    CONCHE, M. (1997) : Nietzsche et le bouddhisme, La Versanne, Encre marine.

    DELON, N. (2018) « Le problème de la souffrance chez Nietzsche et Parfit », Klesis, 43 : 156-186.

    GUILLON, E. (1995), Les philosophies bouddhistes, Paris, Presses Universitaires de France.

    HERNÁNDEZ ARIAS, J. R. (2016), Nietzsche, Paris, Apprendre à philosopher.

    NIETZSCHE, F. (1983), Ainsi parlait Zarathoustra, [Paris], Le livre de poche, 1983.

    NIETZSCHE, F. (1974), Crépuscule des idoles, Paris, Gallimard.

    NIETZSCHE, F. (1995.), Humain, trop humain, [Paris], Le Livre de Poche.

    NIETZSCHE, F. (1974.), L’Antéchrist, [Paris], Gallimard.

    NIETZSCHE, F. (1997), Le Gai Savoir, Paris, Flammarion.

    NIETZSCHE, F. (1979.), Œuvres philosophiques complètes, (vol. 12 : automne 1885 – automne 1887), Paris, Gallimard.

    NIETZSCHE, F. (1979), Par-delà le bien et le mal, Paris, Union Générale d’Éditions.

    NIETZSCHE, F. (1922.), Schopenhauer éducateur, [Paris], Mercure de France.

    RĀHULA, W. (1961), L’enseignement du Bouddha, d’après les textes les plus anciens, Paris, Éditions du Seuil.