Où étudier la philosophie?

Le choix d'une université suisse pour des études de philosophie est difficile : de nombreux facteurs entrent en ligne de compte et la concurrence étrangère est très forte.

Nous vous recommandons de tenir compte spécifiquement de trois facteurs :

1) le soutien que les instituts de philosophie apportent à notre site - à notre avis (non désintéressé), un bon indicateur de la volonté d'un institut de s'engager dans les relations publiques et la philosophie en général ;

2) la qualité de la recherche, selon les fonds du FNS obtenus par les collaborateurs de l'institut ;

3) les initiatives promotionnelles spécifiques à l'institut, qui montrent (dans le meilleur des cas) qu'il se soucie de proposer une offre d'études attrayante et qu'il fait des efforts dans l'encadrement des étudiants.

Notre association a pour but de représenter la philosophie académique suisse auprès du public et d'informer celui-ci sur les activités des philosophes suisses, au sein et en dehors de l'Académie. Il est donc important pour nous d'être soutenus idéalement et matériellement par les instituts suisses de philosophie.

Par le passé, l'Institut de philosophie de l'Université de Zurich et le Département de philosophie de l'Université de Genève se sont montrés de loin les plus généreux. Les instituts de philosophie des universités de Fribourg, Lausanne et de l'EPFZ nous ont soutenus dans le passé, mais plus ces dernières années. Les instituts de philosophie de l'Université de Neuchâtel et de l'USI versent régulièrement une petite contribution. Lucerne, Bâle, Berne et Saint-Gall semblent moins intéressées par le travail de relations publiques pour la philosophie :

Le soutien fédéral aux universités cantonales est calculé en fonction de l'enseignement et de la recherche, cette dernière étant mesurée par les subsides FNS obtenus au cours des dernières années (dans l'encouragement de projets et de personnes). Cela est particulièrement judicieux pour l'encouragement de personnes (SNSF professorships, Eccellenza, Prima, Ambizione, Doc.ch) : les bénéficiaires de subsides peuvent, selon le principe "money follows researcher" du FNS, choisir eux-mêmes l'institution qui recevra les subsides, pour autant qu'ils y soient employés à 50% au moins pour la durée du projet.

En juin 2024, la répartition des subsides de personnes du FNS entre les universités se présente comme suit :

1. Genève : 3 ERC, 1 Prima, 3 Eccellenza, 5 Ambizione, 3 Doc.ch
2. Zurich : 2 FNSF Prof, 1 Eccellenza, 2 Ambizione, 3 Doc.ch
3. Berne : 1 ERC, 1 Prima, 1 SNSF Prof, 1 Eccellenza, 1 Ambizione, 1 Doc.ch
4. Fribourg : 1 Prima, 1 SNSF postdoc, 4 Doc.ch
5. Bâle : 1 ERC, 1 Prima, 1, Ambizione, 2 Doc.ch
6. USI : 1 ERC, 1 SNSF postdoc, 1 Ambizione
7. Lausanne : 1 Doc.ch
8. Neuchâtel : 1 Doc.ch
9. Lucerne : aucune personne SNSF financée
10. St. Gallen : aucune personne SNSF financée
11. EPFZ : aucune personne SNSF financée

L'Université de Genève est également largement en tête pour le montant total des subventions allouées aux projets SNSF en cours :

Genève : 17 millions de CHF
Zurich : 10.7 millions de CHF
Bâle : 7.7 millions de CHF
Berne : 6.1 millions de CHF
Fribourg : 5 millions CHF
USI : 3.6 millions CHF
Neuchâtel : 2.2 millions CHF
Lausanne : 1.8 millions CHF
Lucerne : 0.97 millions CHF
EPFZ : 0.83 millions CHF
Saint-Gall : 0 CHF

Sur le site web de l'université de Berne, on trouve "cinq raisons de choisir le master bernois" : enseignement basé sur la recherche, projets de recherche, bon encadrement, flexibilité dans l'organisation des études, BeNeFri.