Découverte de la philosophie

Mon expérience de la philosophie

Années de lycée

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    J’ai découvert la philosophie juste avant de rentrer au lycée. Mes parents m’avaient acheté un livre d’introduction à la philosophie dans lequel on pouvait retrouver des réflexions sur plusieurs thèmes. Je me souviens particulièrement du thème du travail. J’ignorais alors que l’on pouvait décomposer un sujet à travers autant de prismes, autant de théories différentes, autant de perspectives. Moi qui avais une vision assez négative du travail, étant assez fainéant en cours, je découvrais une autre manière de percevoir de travail (relation du travail avec la nature de l’Homme, apport social du travail). Je me suis ensuite procuré quelques ouvrages de philosophes contemporains, très connus à l’époque. Ces livres étaient assez ardus pour mon jeune âge, mais je me forçais à lire les passages difficiles, et parvenait toujours à retenir le message central du livre ainsi que des passages précis qui m’avaient percuté. J’entretenais donc un rapport intéressant avec la philosophie. Je ne parlais que brièvement de ces lectures autour de moi, sans m’étaler. Je ne fis pas le choix d’un parcours d’étude littéraire malgré mon intérêt pour cette matière.

     

    Pendant les études au lycée (gymnase en suisse), je poursuivis une filière scientifique. La philosophie n’occupait que très peu de place dans mon cursus. Autant dire que j’avais de grandes attentes lorsque je fis mon premier jour de cours de philosophie. J’avais aimé lire des ouvrages philosophiques, entraîner ma réflexion sur différents sujets. Pourtant, la découverte de cette matière au lycée fut une déception. Les sujets que l’on abordait ne me plaisaient pas. L’enseignante ne parvenait pas à capter mon attention. Alors, je finis par ne plus suivre le cours, à plaisanter avec mes copains ou bien somnoler sur mon bureau. Ma première rencontre philosophique avec le milieu académique ne fut donc pas celle espérée. Je me débrouillai pour avoir la moyenne au baccalauréat, ce qui était une petite victoire à cette époque. Cependant, malgré mes mauvaises notes, mes années de lycée et les années qui suivirent, jusqu’à mon retour dans le monde académique philosophique, furent accompagnées de quelques lectures philosophiques. Le lycée n’avait pas éteint ma curiosité.